De nombreuses entreprises ont besoin d’accroître leur productivité et de fidéliser leurs salariés. De plus en plus, celles-ci se tournent vers les nouveaux espaces de travail que l’on appelle les Tiers-lieux. Ces nouveaux environnements ont un véritable potentiel d’attraction et d’engagement de ceux qui viennent y travailler. En effet, l’environnement de travail est une priorité de premier ordre pour de nombreux employés lorsqu’ils décident de rejoindre une entreprise ou d’y rester. Un environnement terne ou peu attrayant peut créer un manque de motivation et de stimulation suffisante, et in fine nuire à la productivité.
Le terme vient du concept même d’espace commun, qui agit comme un environnement séparé de la maison et du lieu de travail. Ce lieu peut être constitué de plusieurs cadres mais permet généralement de vivre une expérience plus transformatrice et expressive concernant soi-même et les autres.
De prime abord, cela peut paraître quelque peu fantaisiste voire inutile lorsqu’on pense à un lieu de travail. Après tout, le lieu de travail est déjà le deuxième espace, pourquoi avons-nous besoin d’un troisième espace commun pour les employés au sein de nos bureaux ?
La réponse se trouve dans la fonction cognitive qu’il remplit. Ce troisième espace qu’est le tiers-lieu nourrit la communauté et la culture. Il crée un sentiment d’appartenance, nous encourage à sortir de notre coquille, à être plus créatifs et alimente naturellement le feu de l’énergie. C’est passionnant de se trouver dans un tiers-lieu, et vous pouvez exploiter ce puissant effet pour votre entreprise. Et c’est pour çà que de plus en plus de salariés, de freelance et de chefs d’entreprise plébiscitent les espaces de coworking.
Le tiers-lieu crée un espace où nous pouvons nous engager dans une dynamique sociale et de développer son réseau. Ce facteur vital ouvre ainsi la voie à l’exploitation du potentiel caché de vos équipes. Lorsque des personnes ont la possibilité d’aller de l’avant, de profiter de la compagnie des autres et d’être entendus dans un cadre plus détendu, alors de nouvelles idées et de nouvelles dynamiques peuvent apparaître.
Des partenariats de travail créatifs peuvent voir le jour ; des idées peuvent jaillir et le moral général du personnel peut s’en trouver rehaussé. Soudain, le travail devient un lieu plus passionnant qui engage les systèmes de récompense du cerveau…
À mesure que nos environnements de travail évoluent, nous pouvons nous attendre à si ce n’est une disparition progressive du cadre traditionnel de l’espace de travail, ou tout au moins une poursuite de son évolution. Le télétravail et les systèmes de travail hybrides sont en plein développement, et ce dans de nombreux secteurs.
Dans cette optique, il est possible d’envisager un avenir où il sera plus courant pour les employés d’avoir des heures de réunion programmées pour travailler en équipe plutôt que de fixer des heures au bureau pour accomplir les tâches quotidiennes. Un ajustement nécessaire de l’environnement dans lequel ils se réunissent doit également avoir lieu, car les objectifs de l’espace de réunion se déplacent. La définition même de l’espace de réunion a évolué avec l’explosion récente des visio-conférences, permettant d’étendre le champ des possibles, tout en mettant en exergue les limites et les difficultés de ce format de réunion.
Permettre un engagement accru et la constitution d’équipes par des interactions en face à face est un changement important vers lequel nous nous dirigeons, car le besoin de connexion humaine innée sera toujours présent. Même si nous devenons plus distants grâce aux outils qu’offre l’internet, notre besoin de collaborer et de nous connecter restera présent.
Dans le contexte actuel, le lieu de travail est une sorte de seconde maison où un employé passe une assez grande partie de sa vie. Si cet espace est confortable et aménagé de manière à favoriser une socialisation saine, il y aura une affinité naturelle pour celui-ci. Ces facteurs peuvent soulager la tension et le stress causés par des environnements inconfortables, et de favoriser la concentration et la productivité.
Les Tiers-lieux comme Turing 22 sont pensés ds le départ pour influencer positivement les comportements et les niveaux de productivité. L’installation de paysages, de vues naturelles et d’un éclairage plus naturel ont un effet positif sur la productivité au travail.
La disposition des lieux permettent par exemple d’encourager les réunions matinales informelles autour du café, tout comme d’autres aménagements invitent à s’asseoir dans un canapé entre collègues pour réfléchir ensemble sur des projets. L’accès à des cadres de travail alternatifs, tels que des bureaux debout et des zones de travail alternatives, permet également aux individus de créer des mouvements dans leur journée au lieu de rester à son poste de travail du matin au soir. Ceci encourage ainsi à bouger , là où le travail de bureau a rendu l’homme sédentaire, cloué dans son fauteuil.
La principale préoccupation du tiers-lieu est de créer un espace confortable, accueillant et qui encourage des interactions sociales positives. L’objectif est d’accroître le networking, la productivité et de libérer le potentiel des employés.
Les tiers-lieux jouent un rôle essentiel dans le renforcement d’une communauté en rassemblant les personnes et en favorisant des interactions sur un pied d’égalité. Un lieu où chacun est le bienvenu et où la socialisation est attendue et acceptée.
Dans un tiers-lieu comme Turing 22, il est possible de trouver des espaces permettant de s’extraire un temps de l’univers parfois pesant du travail. S’isoler dans une pièce pour une micro-sieste d’un quart d’heure par exemple. Ces espaces de retraite permettent de prendre du recul et même devenir des espaces de réflexion où de nouvelles idées peuvent jaillir.